Ain Issa, Syrie – Les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par la coalition internationale menée par les Etats-Unis, ont annoncé mardi 17 octobre 2017 la reprise de la ville de Raqqa, bastion de l’Etat Islamique depuis 2013. Dans le camp d’Ain Issa, à une soixantaine de kilomètres de là, les déplacés qui ont pu fuir les bombardements et les combats dans les villes de Raqqa mais aussi de Deir ez Zor tentent de se reconstruire.
Tabqa, Syrie. Quartier général du groupe Etat islamique dans la ville de Tabqa. La ville a été reprise fin avril par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par la coalition internationale. Tabqa, Syrie. Une roquette non explosée se trouve sur la route principale à l’entrée de la ville de Tabqa. Camp d’Ain Issa, Syrie. Une famille de Syriens arrive au camp d’Ain Issa. Le camp, situé à une soixantaine de kilomètres de Raqqa, accueillait en septembre 2017 près de 15 000 personnes fuyant les combats dans les villes de Raqqa et de Deir Ezzor. Camp d’Ain Issa, Syrie. Un jeune homme se repose sur un matelas, en attendant de recevoir une tente. Camp d’Ain Issa, Syrie. Vue générale du camp d’Ain Issa. Camp d’Ain Issa, Syrie. Des petits commerces se sont créés à l’entrée du camp d’Ain Issa. Camp d’Ain Issa, Syrie. Des femmes regardent un avion militaire voler à basse altitude en direction de Raqqa. Camp d’Ain Issa, Syrie. File d’attente pour que les personnes souhaitant quitter le camp et continuer leur route obtiennent des papiers de transit. Camp d’Ain Issa, Syrie. A leur arrivée dans le camp d’Ain Issa, les personnes déplacées ou réfugiées doivent remettre leurs papiers d’identité aux autorités du camp. Ils sont triés et conservés dans un bureau à part. Camp d’Ain Issa, Syrie. A leur arrivée dans le camp d’Ain Issa, les personnes déplacées ou réfugiées doivent remettre leurs papiers d’identité aux autorités du camp. Ils sont triés et conservés dans un bureau à part. Camp d’Ain Issa, Syrie. Le camp, situé à une soixantaine de kilomètres de Raqqa, accueillait en septembre 2017 près de 15 000 personnes fuyant les combats dans les villes de Raqqa et de Deir Ezzor. Camp d’Ain Issa, Syrie. Une famille s’abrite à l’ombre d’un camion, en attendant de recevoir une tente. En septembre 2017, 80 à 90% des nouveaux arrivants venaient de la région de Deir Ez-Zor. Camp d’Ain Issa, Syrie. Deux jeunes hommes marchent entre les rangées de tentes du camp d’Ain Issa. Camp d’Ain Issa, Syrie. Une famille de déplacés syriens, à l’intérieur de leur tente. Camp d’Ain Issa, Syrie. Les photographies militaires des hommes de la famille d’Aziza, partis rejoindre les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), une alliance kurdo-arabe soutenue par la coalition internationale, qui combattent le groupe Etat islamique. Aziza et sa famille habitaient la banlieue de Raqqa. Ils ont fui en mai dernier. Les combattants du groupe Etat islamique voulaient les obliger à rejoindre le centre-ville afin de se servir des civils comme boucliers humains. Les soldats de l’EI avaient creusé des trous dans les murs de sa maison, de manière à relier les immeubles entre eux afin de circuler à couvert. Son mari a rejoint les Forces Démocratiques Syriennes. Camp d’Ain Issa, Syrie. Une famille de déplacés syriens, à l’intérieur de leur tente. Camp d’Ain Issa, Syrie. Une photo de famille du mari de Nawal. Nawal et son mari vivent à Raqqa depuis plus de dix ans. La famille est originaire d’Alep. Ils sont arrivés au camp d’Ain Issa il y a quatre mois, en juin, alors que l’offensive contre la ville débutait. Nawal était enceinte de son neuvième enfant, né dans le camp en juillet dernier. Camp d’Ain Issa, Syrie. Un portrait du mari de Nawal. Nawal et son mari vivent à Raqqa depuis plus de dix ans. La famille est originaire d’Alep. Ils sont arrivés au camp d’Ain Issa il y a quatre mois, en juin, alors que l’offensive contre la ville débutait. Nawal était enceinte de son neuvième enfant, né dans le camp en juillet dernier. Camp d’Ain Issa, Syrie. Le camp, situé à une soixantaine de kilomètres de Raqqa, accueillait en septembre 2017 près de 15 000 personnes fuyant les combats dans les villes de Raqqa et de Deir Ezzor. Camp d’Ain Issa, Syrie. Centre de soins de MSF à Ain Issa. Médecins Sans Frontières apporte des soins de santé primaire, référant les cas les plus graves vers les hôpitaux grâce à un système d’ambulances. MSF apporte également des soins nutritionnels, effectue une veille sanitaire et s’occupe du traitement de l’eau. Camp d’Ain Issa, Syrie. Michaël Roriz (gauche), kinésithérapeute pour Médecins Sans Frontières, soigne Ahmad. Ahmad a réussi à s’échapper de Raqqa, après trois mois de siège. Il a perdu ses deux filles dans les bombardements de la coalition qui ont détruit sa maison. Dans sa fuite, il a déclenché un engin explosif dissimulé par les combattants du groupe Etat islamique et a dû être amputé des deux jambes. Sa femme est morte dans l’explosion. Tabqa, Syrie. Deux ambulances abandonnées sur le parking de l’hôpital de Tabqa. En second plan, le drapeau du groupe Etat islamique a été peint sur un mur. Tabqa a été reprise fin avril par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par la coalition internationale. Lors des combats, les soldats du groupe Etat islamique se sont retranchés à l’intérieur de l’hôpital. Tabqa, Syrie. Hôpital de Tabqa. La ville a été reprise fin avril par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par la coalition internationale. Lors des combats, les soldats du groupe Etat islamique se sont retranchés à l’intérieur de l’hôpital. Camp d’Ain Issa, Syrie. Le camp, situé à une soixantaine de kilomètres de Raqqa, accueillait en septembre 2017 près de 15 000 personnes fuyant les combats dans les villes de Raqqa et de Deir Ezzor. Cimetière, près de Journieh, Syrie.