[Libéria] L’Afrique de l’Ouest est confrontée à la plus grande épidémie d’Ebola jamais connue. En mars 2015, le bilan annoncé par l’OMS dépassait les 10 300 morts, principalement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Au cœur de la réponse humanitaire à l’épidémie se trouve le contact-tracing. Cette activité clé du dispositif de lutte contre Ebola consiste à suivre quotidiennement l’ensemble des personnes ayant été en contact avec un malade d’Ebola pendant une durée de 21 jours, soit la période d’incubation du virus. Au delà d’une prise en charge plus rapide des patients, il permet de les isoler rapidement cassant ainsi la chaine de transmission du virus. Tous les matins à l’aube, les équipes de contact-tracers visitent les communautés pour vérifier qu’aucun de leurs contacts ne développe les symptômes du virus.
Reportage à Monrovia, la capitale libérienne, dans le grand bidonville de West Point où vivent près de 75 000 personnes.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Le sud du bidonville de West Point, où vivent près de 75 000 personnes, surplombé par l’hôtel Palace Ducor, désaffecté depuis 1989. En août, les autorités avaient tenté de mettre West Point en quarantaine, à l’aide de barricades et de barbelés. La quarantaine a été levée 10 jours plus tard, après que des clashs aient éclaté et fait plusieurs morts.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Bidonville de West Point. Prince attend qu’une ambulance vienne le chercher pour l’emmener dans un centre de traitement Ebola. Il a été en contact avec une personne atteinte par le virus et a une température de 39 degrés. Faute d’ambulance disponible rapidement, il sera emmené dans le centre de santé le plus proche, soutenu d’abord par un homme en combinaison de protection, puis par deux proches. Seules les personnes portant des combinaisons sont censées s’occuper des cas suspects.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Trois adolescents sont en quarantaine depuis une semaine dans leur maison de Mount Barclay, à Monrovia, après le décès de leur mère. Les voisins ont installé un cordon de sécurité autour de la maison.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Bidonville de West Point. L’équipe de désinfection se prépare à nettoyer le lieu où Prince a été trouvé avec de la fièvre, après avoir été en contact avec un malade d’Ebola.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Bidonville de West Point. L’équipe de désinfection se prépare à nettoyer le lieu où Prince a été trouvé avec de la fièvre, après avoir été en contact avec un malade d’Ebola.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Bidonville de West Point. Prince, qui a de la fièvre et a été en contact avec un malade d’Ebola, est emmené dans le centre de santé le plus proche, faute d’ambulance disponible rapidement.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Tous les matins, entre 6h30 et 8H30, les équipes de contact tracers de West point visitent chacun entre 10 et 20 personnes ayant été en contact avec un malade d’Ebola, afin de vérifier qu’elles n’ont pas été contaminées par le virus.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. L’un des fils de Monsieur Diko répond aux questions de Stephen Kpoto, contact tracer dans le bidonville de West Point. Tous les matins, entre 6h30 et 8H30, les équipes de contact tracers visitent chacun entre 10 et 20 personnes ayant été en contact avec un malade d’Ebola, afin de vérifier qu’elles n’ont pas été contaminées par le virus.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Un contact tracer de l’équipe de West Point vérifie que l’un de ses contacts n’a pas de fièvre.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Une blouse médicale sèche au soleil en face du PUCC community clinic, où l’ONG Action contre la Faim suit des programmes de nutrition.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Maria est sur la liste des contact tracers de West Point depuis 21 jours. Elle fait partie des 78 personnes ayant été en contact avec Ester Kamara, une voisine décédée à cause du virus. Elle n’a présenté aucun symptôme lié à Ebola pendant cette période et n’est plus considérée comme contact par les équipes. « Now we are free ». Vendredi 28 novembre 2014, bidonville de West Point.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Maria est sur la liste des contact tracers de West Point depuis 21 jours. Elle fait partie des 78 personnes ayant été en contact avec Ester Kamara, une voisine décédée à cause du virus. Elle n’a présenté aucun symptôme lié à Ebola pendant cette période et n’est plus considérée comme contact par les équipes. « Now we are free ». Vendredi 28 novembre 2014, bidonville de West Point.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Distribution de 400 kits de lavage de mains (du chlore, 2 seaux à robinet, 3 savons par famille) dans une communauté du district de Saint Paul le jeudi 11 décembre 2014.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Distribution de 400 kits de lavage de mains (du chlore, 2 seaux à robinet, 3 savons par famille) dans une communauté du district de Saint Paul le jeudi 11 décembre 2014.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. L’une des rues principales du bidonville de West Point, au petit matin.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Une femme habitant dans le bidonville de West Point fait le ménage en attendant le passage des contact tracers.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Sur le mur d’une maison de West Point, le nom d’une ONG et celui du Ministère de la santé sont inscrits, indiquant qu’une session de sensibilisation au virus Ebola a été réalisée à cet endroit.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Au centre, Francis Jey, 1 an et huit mois. Lui et sa famille ont été en contact avec un malade d’Ebola. Le lundi 18 novembre, sa température est de 37,7 degrés. Une ambulance viendra le chercher plus tard pour l’emmener dans un centre de traitement Ebola afin de vérifier s’il s’agit ou non du virus. Bidonville de West Point.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Une femme habitant dans le bidonville de West Point attend le passage des contact tracers. Son mari est décédé après avoir contracté le virus Ebola.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Bidonville de West Point.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Stephen Kpoto est contact tracer depuis le mois de juillet dans le bidonville de West Point, où vivent environ 75,000 personnes. Son travail consiste à suivre les personnes ayant été en contact avec des malades d’Ebola, pendant une durée de 21 jours, soit la période d’incubation du virus.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Un contact tracer de l’équipe de West Point vérifie que l’un de ses contacts n’a pas de fièvre.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Bidonville de West Point.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Bidonville de West Point, au bord de la rivière Mesurado.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Un homme fait sa lessive pendant que les contact tracers questionnent ses voisins. Vendredi 28 novembre 2014, bidonville de West Point.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Une femme habitant dans le bidonville de West Point attend le passage des contact tracers. Sa fille est décédée après avoir contracté le virus Ebola.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Une femme et son enfant attendent le passage des contact tracers. Vendredi 28 novembre 2014, bidonville de West Point.
Monrovia, Libéria, novembre 2014. Bidonville de West Point. Adama Swaray, 14 ans, est une survivante d’Ebola. Elle a passé plus de trois semaines au centre de traitement Elwa 3 à Monrovia. Dans sa famille, cinq personnes ont été contaminées par le virus, dont trois sont décédées.
Monrovia, Libéria, décembre 2014. Bidonville de West Point. Prince attend qu’une ambulance vienne le chercher pour l’emmener dans un centre de traitement Ebola. Il a été en contact avec une personne atteinte par le virus et a une température de 39 degrés. Faute d’ambulance disponible rapidement, il sera emmené dans le centre de santé le plus proche, soutenu d’abord par un homme en combinaison de protection, puis par deux proches. Seules les personnes portant des combinaisons sont censées s’occuper des cas suspects.
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